• Sur une invitation de Nicolas Frespech, le programme de génération automatique de textes que j'ai réalisé produit une infinité de haïkus tels que ceux que l’on peut voir tous les jours sur le site Mes haïkus de Germaine Proust, réflexion à la fois sur la poésie du texte, celle de l’image et leurs lyriques respectives.

    Nicolas Frespech m'a demandé d'intervenir sur le site Internet de Pratiques et Numérique en intégrant certains de ces Haïkus dans les cookies laissés par ce site afin d'établir un autre rapport entre la poésie, le code et la navigation et mettre davantage en évidence les relations ambiguës que, de nos jours, chacun entretient, souvent à son insu avec l'information numérique invisible ou, tout au moins, sous jacente. Si le code n'est pas le texte, comme le prétendent certains artistes, le texte peut envahir le code et jouer son propre jeu dans cet espace si particulier et faussement linguistique.


    Pour repérer ces cookies dans votre navigateurs ils sont tous nomnés JPB1, JPB2...


    Au 28 avril 2012 dix cookies-poésie ont été disposés dans les pages du site.


    Ils ont été écrit en majuscules pour éviter des soucis techniques de codage des caractères.


    votre commentaire
  • Malgré les écrits des surréalistes et des dadaïstes, la poésie est souvent considérée aujourd'hui encore comme une écriture totalement subjective. Le monde change, l'homme contemporain est de plus en plus pris en charge par des prothèses numériques qui rythment sa vie et la façonnent sans qu'il s'en rende vraiment compte. Le pari des Technopoèmes est d'écrire cette évidence, donc de réaliser des "poèmes" où la subjectivité a peu de part. Entièrement écrits par un générateur automatique de textes, ils sont, grâce à une utilisation poussée des outils numériques disponibles, le résultat de travaux le plus arbitraire et aléatoire possible: génération automatique, voix de synthèse, images aléatoires, montages numériques, traductions automatiques. Le but est de prendre en compte les outils qui apparaissent chaque jour et modifient sans cesse l'entendement humain.

    Dans cette optique, les technopoèmes et les vidéopoèmes peuvent être présentés, sous des formes très variées, comme des textes écrits par un écrivain alors qu'ils ne sont que l'écriture d'automates. C'est le cas par exemple des Haïkus de Germaine Proust, personnage qui n'a qu'une existence fictive même si elle dispose d'une page Facebook et intervient dans divers réseaux sociaux; comme d'ailleurs Maurice Roman dont les poèmes lyriques sont également automatiques ou Benjamin Cooper avec ses lyric songs. Ils peuvent être réalisés sous forme de textes, sous la forme de collages, de montages, sous une forme totalement audio ou sous une forme vidéo.

    Ils essaient de piéger le lecteur à partir de ses attentes et de ses automatismes de lecture.


    votre commentaire
  • Parus dans le dernier numéro de la revue Action Poétique, "L'intégrale" n° 207, 208, 209, 210, ces textes sont des textes générés automatiquement par le générateur utilisé pour l'installation Capture et produisant des "vies" fictives de rockers. D'autres de ces textes générés ont été utilisés sous la forme de Rockpoèmes sur Arte Radio.


    votre commentaire
  • Fukushima est une série de poèmes vidéos créés à partir d'un générateur qui produit du texte à l'infini. Chaque vidéopoème est conçu à partir d'un fragment de ce poème infini choisi aléatoirement, la plupart du temps dit par une voix de synthèse (Ghost reader) et monté de différentes façons avec des vidéos personnelles. Leur durée peut-être très variable.


    votre commentaire
  • Technopoèmes

    Créations poétiques numériques: génération automatique, voix de synthèse, musique par traitement informatique. 


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires